mercredi 5 octobre 2011

"LE 5 OCTOBRE 1988 en ALGERIE"










Dépôt du manuscrit-
Mars 89-
Édition- Avril 90


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« En ce 5 OCTOBRE,
Moi, LEMILITANSANSFRONTIERES, je m'incline devant le nombre de jeunes qui sont morts en Algérie en 1988.
Plus de 500 morts en Algérie. À Alger, entre 250 et 300.
Ils sont morts sans savoir pour quel mal qu'ils n'ont pas fait, ce jour-là, ils sont morts.
Je m'incline devant toutes ces âmes à peine venues au monde qui ont payé pour les poltrons de leur temps comme ce fut le cas de ceux de la Révolution.
Je m'incline et crie tout haut ce que, il y a 23 ans, on ne m’avait pas, Chez moi, permis de CRIER et d'ÉCRIRE. »
""OCTOBRE NOIR "" 1988.
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« L’automne est là ! »
-Hé bien oui !
L’automne est là ne cesse de répéter une drôle de voix à mon oreille.
Je me souviens.
L’automne est là pour me rappeler ce qui s’était passé un certain « 5 octobre 1988 en ALGÉRIE ».
Ce jour où des enfants algériens les mains nues avaient décidé de changer le cours de l’Histoire en exprimant bien haut toute leur colère à des dirigeants sourds aux souffrances de tout un peuple en mal d’être et en mal de vivre.
Tout un peuple qui ne se sentait ni écouté ni compris.
Ceci correspond fort bien à ce qui s’était passé dernièrement dans le monde arabe : « Le printemps arabe».
L’Algérie était en avance d’une longueur déjà mais d’aucuns qui font fi de la vie d’autrui voulaient bien qu’elle s’embrase de nouveau, récemment.
C’était après ces événements du 5 octobre 1988 que le multipartisme vit le jour en Algérie et que l’expression libre fut arrachée par le peuple algérien. Des dizaines de naissance de journaux privés virent le jour.
C’était aussi en cette période que des dizaines d’associations furent agrées.
C’était de même, le temps où les paraboles qui n’existaient pas du tout dans les cieux algériens envahirent les toits. Leur interdiction fut levée quelques jours après le ras-le bol populaire.
C’était le temps de la chaîne française : la « 5 » qui était à son summum.
Mais, en ce temps-là, personne ne savait que le jeune soulèvement populaire algérien était en danger. C’était l’euphorie chez les algériens pendant que les ennemis de la liberté même étaient aux aguets.
Opportunistes, ils l’étaient. Ils n’attendaient que le bon moment pour agir, et au bon moment, ils avaient bel et bien agit. Ce fut l’avènement du terrorisme en Algérie.
C’est ce qui est à craindre pour les pays arabes qui sont actuellement en ébullition. Tous les scénarios sont possibles. L’exemple de ce qu’a vécu l’Algérie, en ce temps-là, n’est pas du tout à écarter.
C’était bien après le 5 octobre 1988 et les élections ratées du 26 décembre 1991 où le F.I.S - (Front Islamique du Salut) fut dépossédé de sa victoire en fin de parcours que le peuple algérien et l’Algérie payèrent un lourd tribut dans une indifférence presque totale du monde entier.
Ce ne fut qu’après l’ampleur caractérisée du terrorisme dans le monde que l’on se pencha sur le cas que représentait l’Algérie toujours ensanglantée des années durant.
Grâce au grand reportage de la télévision algérienne fait par :
SORAYA BOUAMAMA et son Équipe -- qu’ils soient remerciés pour leur éclairage - avait permis aux politiques et gouvernants de l’étranger de se rendre vraiment compte des dégâts engendrés et de la souffrance du peuple algérien.
Enfin pour que la mémoire des hommes puisse être rafraîchie, il est indispensable pour tout algérien de se rappeler et de rappeler au monde entier ce qui s’était passé un 5 Octobre 1988 qui enfanta : « LA DECENNIE NOIRE » 1988/1998.
À savoir aussi que s’il y a , hélas, beaucoup de penseurs qui déclarent que toute évolution doit se faire dans le sacrifice et la douleur pour les peuples épris de démocratie, d’égalité, d’expression libre et de bonne justice, il ne faut pas exclure du tout que cela pourrait bien se faire sans trop de dégâts au lieu que cela se fasse au détriment des innocentes vies humaines que d’aucuns n’hésitent guère à jeter en pâture afin d’aboutir.


LEMILITANTSANSFRONTIERES

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