mardi 6 novembre 2012

« LES SEMEURS DE LA DISCORDE »


« LES SEMEURS DE LA DISCORDE » =================== «On ne peut pas se réconcilier» avec l'Algérie, estime Marine Le Pen. Par 20minutes.fr | 20minutes.fr – dim. 4 nov. 2012 =================== Qui donc a dit que l’Algérie veut se réconcilier avec Marine Qui PEN pour qu’elle se permette de dire «On ne peut pas se réconcilier» avec l'Algérie? Ne se prendrait-elle pas, pour un moment, pour la France ou pour le peuple français ? Grossière erreur ! Elle n’est ni la France ni le Peuple français. Les grandes majorités l’ont bien signifié, et depuis bien longtemps. L’emploi de « ON » n’est pas du tout correct ni syntaxiquement ni sémantiquement, et surtout dans ce cas. Une Présidente de Parti doit être très précise afin de ne pas créer d’incompréhension ou de malentendu, mais il se trouve que dans certains cas comme celui-ci, c’est fait à bon escient puisque l’intention du mal y est. Marine Qui PEN ne veut que semer la discorde même si elle s’y prend avec des pincettes dans l’allocution qu’elle avait tenu lors de son passage à BFMTV. Qui ne sait pas que le Peuple Français s’est depuis fort longtemps réconcilié avec le peuple algérien ni X ni Y n’a été attendu depuis le temps pour ce faire. Merci aux hommes véritables ! Questionnez donc Dionys Mascolo, Maurice Blanchot, Jean-Paul Charles Eymard Sartre (J.P.SARTRE)… et tout le groupe du « Manifeste des 121 » http://fr.wikipedia.org/wiki/Manifeste_des_121 qui, un jour, celui des dignes Hommes, les vrais, avaient martelé de leurs talons le pavé parisien pour exprimer leur fraternité et leur soutient indéfectible au peuple algérien. Revenons au bras d'honneur de Gérard Longuet qui a totalement oublié ses anciens combattants et tirailleurs algériens. Ne serait-ce donc pas la preuve par neuf que l’on ne peut être que ce que l’on est : « VOYOU » et politique indigne de représenter un pays comme la France ? A savoir aussi que le niveau des politiques, et surtout ceux de la Droite, est en chute vertigineuse et porte un très grand préjudice aux politiques en général et, cela depuis l’avènement de M. DE L’INSULTE FACILE. Quant à l’effet du bras d’honneur de Longuet sur Marine Qui Pen, hé bien il lui a «fait (tellement) plaisir». Enfin, cela n’a rien d’étonnant, cela ne fait que nous démontrer une fois de plus combien la politique de la Droite et de l’extrême droite ne sont qu’à leur propre image. C’est-à-dire négative et en déliquescence véritable. De plus, comment voulez-vous que, concernant Marine Qui Pen la fille d’un ancien tortionnaire puisse être honnête et juste à l’endroit d’un pays qui les a vomi ? En ce qui concerne le président algérien que l’on ne s’empêche guère de ménager, il faut savoir qu’il ne donne de leçons à personne. Il ne fait que rappeler aux hommes qui prétendent être des hommes ce qu’est être un homme. Lorsque l’on est sincère et honnêtement digne, il n’y a rien à perdre à reconnaître la vérité, car vérité il y a quoique certains aigris par manque d’humanisme, de sagesse et de véritable haine contre les peuples ne font rien et ne feront rien pour que les peuples puissent mieux se respecter, mieux s’aimer, mieux s’entre aider. Bien au contraire, « ces gens-là, Monsieur », comme dirait J. Brel, ne feront, hélas, qu’alimenter le feu de la haine qui brûle toujours beaucoup plus chez les uns que chez les autres. A savoir que les autres sont les victimes de la colonisation. Lors du passage de la jeune Marine Qui PEN sur BFMTV, chose vraiment très regrettable, on découvre, non pas une Présidente d’un Parti, mais un être vulgaire et méchant jusqu’au bout des ongles. Une Présidente d’un Parti qui pense certainement qu’il fallait agir de la sorte pour plaire. Ce qui est une très grave erreur et un préjudice véritable pour l’image de sa propre personne. De plus comment peut –on en vouloir au Président français d’être sincère, honnête et réconciliateur? Comment peut-on oser lui en vouloir d’avoir agit selon ce que sa conscience lui avait ordonné d’agir ? Une chose est certaine, c’est qu’il a été toujours prouvé que le Mal a toujours voulu l’emporter sur le Bien et que ce dernier n’est pas du tout facilement accompli par ceux qui ont opté pour la voie du Diable qu’ils veulent bien représenter sur terre. Si les fameux proverbes que vous connaissez fort bien déclarent : « Tel père tel fils » et « Telle mère telle fille », nous pouvons y ajouter : « Tel père telle fille. » parce que dans cette bavure de l’heure, Marine Qui PEN à l’instar de son père Qui PEN qui avait porté atteinte à la cause juive en reniant totalement «les chambres à gaz », à son tour, elle aussi sur les traces nauséabondes de son père, elle dérape en affirmant que le président français «a reconnu des centaines et des centaines de morts alors que tout ça... s'est révélé absolument bidon ». Enfin, voilà que Gilbert Collard du F.N s’empresse de faire son bras d’honneur afin d’attiser un feu que d’aucuns ne veulent que raviver entre des hommes et deux peuples qui sont bien au dessus de ces actes si grossiers et si enfantins. Pour répondre à ces grossiers personnages, la Presse algérienne leur envoie et, sans nullement tarder, ses trente sept millions de bras d’honneur. Une chose est certaine, et ce qui se passe actuellement, le démontre si bien, il y a beaucoup d’ennemis à toute œuvre qui va dans le sens du bien entre les dirigeants de deux pays qui, dépassant toute bassesse et tapage créateur d’incidents, ne désirent qu’à mieux œuvrer afin de mieux se comprendre pour mieux se soutenir. LEMILITANTSANSFRONTIERES

jeudi 1 novembre 2012

« Mort de Zyed et Bouna » . La Cour de cassation annule le non- lieu des policiers .

VOIR : http://www.edilivre.com/les-evenements-de-france-les-banlieues-de-paris-2005.html ===================================== Extrait de : 20 mn.fr ...........http://www.20minutes.fr/ JUSTICE – « « « Elle examinait un pourvoi formé par les familles des deux jeunes victimes La Cour de cassation vient d'annuler, ce mercredi, le non-lieu rendu en faveur de deux policiers, après la mort de Zyed et Bouna, deux adolescents de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), morts électrocutés dans un transformateur EDF en octobre 2005. Contre l'avis du parquet général, la Cour de cassation a donc annulé la décision de non-lieu rendue en faveur de deux policiers par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris et décidé le renvoi devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Rennes. L'affaire devrait désormais déboucher sur un procès en correctionnelle des deux policiers pour non-assistance à personne en danger......... » » » » » voir la suite : http://www.20minutes.fr/ =====================================
===================================== ARCHIVE. Le 27 octobre 2005, une silencieuse était organisée en hommage à Bouna Traoré et Zyed Benna.| LP / Jean-Baptiste QUENTIN. =====================================
===================================== CLICHY-SOUS-BOIS (SEINE-SAINT-DENIS), le 30 octobre 2005.La mort de Zyed et Bouna avait été le point de départ violentes émeutes urbaines. | (LP/PHILIPPE DE POULPIQUET.) ======================================
===================================== Clichy-sous-Bois, le 29 octobre 2005, deux jours après la mort de Zyed et Bouna dans un transformateur EDF. S.ORTOLA / 20 MINUTES.

dimanche 19 août 2012

NOUVELLE EDITION

« L’APRÈS OCTOBRE NOIR OU LA DÉCENNIE NOIRE EN ALGÉRIE – 1988/1998» de : M.L.ATHMANI est enfin édité par : ÉDILIVRE. Que l’éditeur : F.GUILMOTO soit vivement remercié pour ce geste si significatif et si encourageant pour les poètes et la poésie engagée que d’aucuns boudent. Le poète, nouvelliste et romancier : M.L.ATHMANI nous fait entendre, justement, et à juste raison : « S’il existe encore quelques rares poètes capables de s’engager entièrement, afin de dénoncer tout ce qu’endure l’homme, il existe par contre, des milliers d’individus qui font tout pour les faire taire. Ces mêmes individus ne savent, certainement, pas qu’ils tuent, en eux-mêmes, ce qu’il y a de plus humain. Ils ignorent aussi que ces poètes muselés ne font, dans le fond qu’essayer de les élever, eux, qui deviennent leurs véritables « museleurs » acharnés, au rang des hommes. Car, que défend, au fait, le poète, si ce n’est pas l’être humain ? Mais, heureusement qu’il y a toujours, au moment où l’on croit que tout est perdu, des âmes si aimantes, si charitables et dignes d’être qui vous tendent leurs deux mains pour sauver ce qui reste en nous d’humain. » LEMILITANTSANSFRONTIERES. Extrait P.81. « L’INFERNAL RAPPEL » Mon pays est en flammes Et ses flambeurs sont mes frères Les enfants de ma Mère Oui, les enfants de ma Mère ! Débordant de rancœur Je vous en conjure, ô mon Dieu, Qui êtes si haut dans les cieux De me dire ce que je dois faire ! Meurtrie est mon âme J’ai sassé et ressassé À travers notre présent et notre passé Et je crois avoir deviné Ce qui s’est un jour passé Croyant que tout était enterré Voilà que tout est déterré Œil pour œil, dent pour dent Entre le passé et le présent. Extrait :P.85 et 86 « TAHAR DJAOUT » Le 26 mai 1993, Tahar Djaout est victime d’un attentat, un mystérieux commando lui tire deux balles dans la tête devant ses deux filles. Tu es la pureté, tu es la poésie, tu es mon histoire, tu es le nouvelliste, tu es le romancier, tu es le journaliste, tu es celui qui a dénoncé ce qu’il fallait dénoncer sans égard aucun pour tous ceux qui se croyaient intouchables, tu es la plume acérée et vitriolée au service du bien à l’encontre du mal, tu es celui que tout algérien regrette et lever ainsi de la mort l’étendard. Avant qu’il ne fût trop tard, à travers toi, ils ont voulu tout tuer en nous, ô mon frère que je n’ai pu voir ! Honte à ceux qui ont osé intenter à la vie d’un être qui n’a jamais cessé de militer pour une société dont ils sont eux-mêmes issus. Aveuglés par leur haine contre tous nos repères contre tous nos symboles. Renégats véritables, ils le sont, ils ne valent même pas une obole. DJAOUT est toujours parmi nous, il ne nous a pas quittés, il est même chez chacun de nous, il nous entretient souvent et rit, jamais il n’a été aussi près, il est dans notre pensée comme il l’est, en lettres d’or, dans nos écrits, amoureux de l’Algérie profonde dont il sut découvrir et transmettre la beauté, DJAOUT à toujours défendu la liberté. Ouvrant la porte de sa demeure, ses bras ainsi que son cœur à tous ses amis. DJAOUT n’avait jamais failli. Unanimement, nous condamnons, et Dieu bien avant nous tous ceux qui s’arrogeraient le droit de vie ou de mort car, par avance, ils sont dans le tort, et si jamais ils feraient disparaître tous nos frêles corps, nos mots ainsi que la mémoire du peuple algérien demeureront à jamais les plus forts. TAHAR DJAOUT Mon frère Mon Ami Au moment même où j’écris Je te regarde À travers les lunettes tu me vois Et me souris Tu es en vie. 26/05/93 ======================================================================= Le 02/06/1993, il succombe. Une formule célèbre de TAHAR DJAOUT : « Si tu dis tu meurs, si tu ne dis pas tu meurs, alors dis et meurs ». _______________________________________

lundi 2 avril 2012

"POUR NE POINT OUBLIER l'émir ABD-EL-KADER"



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Voilà déjà 50ans ... la guerre d'Algérie.
On ne doit jamais oublier les GRANDS, entre autres : l’émir Abd-El-Kader.
"Et lorsque les GRANDS nous entretiennent sur les GRANDS"
Nous obtenons l'un des témoignages des plus édifiants,l’un des témoignages des Plus
GRANDS. = =================================
« Orientale » : « Poème » de : Victor HUGO en l’honneur de l’émir :Abd El Kader.
Extrait du Recueil : « Les Châtiments »
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Lorsque Abd-el-Kader dans sa geôle
Vit entrer l’homme aux yeux étroits
Que l’histoire appelle – ce drôle, -
Et Troplong – Napoléon trois ; -
Qu’il vit venir, de sa croisée,
Suivi du troupeau qui le sert,
L’homme louche de l’Elysée,
Lui, l’homme fauve du désert ;
Lui, le sultan né sous les palmes,
Le compagnon des lions roux,
Le hadji farouche aux yeux calmes,
L’émir pensif, féroce et doux ;
Lui, sombre et fatal personnage
Qui, spectre pâle au blanc burnous,
Bondissait, ivre de carnage,
Puis tombait dans l’ombre à genoux ;
Qui, de sa tente ouvrant les toiles,
Et priant au bord du chemin,
Tranquille, montrait aux étoiles
Ses mains teintes de sang humain ;
Qui donnait à boire aux épées,
Et qui, rêveur mystérieux,
Assis sur des têtes coupées,
Contemplait la beauté des cieux ;
Voyant ce regard fourbe et traître,
Ce front bas, de honte obscurci,
Lui, le beau soldat, le beau prêtre,
Il dit : Quel est cet homme-ci ?
Devant ce vil masque à moustaches,
Il hésita ; mais on lui dit :
« Regarde, émir, passer les haches !
Cet homme, c’est César bandit. »
« Ecoute ces plaintes amères
Et cette clameur qui grandit.
Cet homme est maudit par les mères,
Par les femmes il est maudit ;
« Il les fait veuves, Il les navre
Il prit la France et la tua,
Il ronge à présent son cadavre. »
Alors le hadji salua.
Mais au fond toutes ses pensées
Méprisaient le sanglant gredin
Le tigre aux narines froncées
Flairait ce loup avec dédain.

20 novembre. Jersey.

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