mercredi 15 mai 2019

LETTRE A MON CHER FRÈRE ALGÉRIEN









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« Bonjour Mon Cher Frère Algérien !
« Ramdhankoum Karim in chaâllah ! »

J'espère que tu te portes bien ainsi que les tiens et ta si grande famille: tous mes Frères Algériens.
Où en êtes-vous avec le « HIRAK »?

Je sais que tu fais partie de ceux aussi qui vibrent en ce moment, en tant que « Cher » ô Mon Frère Algérien que je connais de tout temps, et si bien.

Moi, TU me comprends très bien aussi. Je le sais.
Il ne me manquait plus que cela pour que je m’enflamme et que je ne sache plus où j'en suis avec le « HIRAK ».

Il faut reconnaître mon Cher Frère Algérien que c'est un miracle!
Oui, un miracle !
Que c’est unique !
Vraiment unique !
Grandiose!
Incomparable !

Un rêve qui, enfin, se concrétise par le miracle d’une jeunesse autre, une jeunesse algérienne qui a eu le courage de s’élever comme un seul homme, une seule voix, un seul cœur qui bat à l'unisson partout en Algérie afin d'oser dire « NON ! » pour l'intérêt de la NATION.
« NON » à tous les abus, à tous les dépassements, à tout le pillage du pays à toute les trahissons.
Cela rappelle l’unité des algériens lors de la RÉVOLUTION De NOVEMBRE 1954. Mais, autre. La jeunesse avance et crie au nom d’une RÉVOLUTION qui se veut n’empêche différente : Une RÉVOLUTION algéro-algérienne, une RÉVOLUTION qui prône le changement, le remaniement généralisé dans la paix.

Depuis le temps que tous les algériens attendaient ce moment, cet événement, cette merveille que le monde entier suit au jour le jour dans une Algérie algérienne exemplaire, une Algérie plus humaine, plus civilisée que jamais et qui brille de tous ses éclats, de toute son ingéniosité, de toute sa créativité, partout dans le pays.
Véritable aurore boréale qui prend son essor dans le décor algérien de toutes les villes de notre pays à leur tête notre capitale, incontestables réceptacles de l’expression d’un peuple sincère, aimant, conscient et surtout pour la bonne cause nationale tout dévoué et militant.

Les mots manquent et ne sauraient décrire cette marée humaine comme mue à travers tout le territoire national par une si grande Force : une Force autre, une Force Divine qui a fait que tout soit bien ordonné, bien chronométré dans un seul et unique souffle, un seul et unique sens, un seul et unique but ; un véritable cri d’amour national que ni le temps, ni les distances ni l’arrogance inqualifiable des « B » : hommes lâches, serviles et viles n’ont pu freiner, n’ont pu entraver, n’ont pu décourager.

C'est l'Algérie réelle qui se réveille et qui interpelle tous ses enfants sans nulle distinction...
C’est le peuple en exaltation, c’est la démocratie à la grecque qui bat le pavé d’ALGER et de toutes les villes d’Algérie sous le drapeau national qui flotte au dessus de ta main, ô Mon Frère Algérien, et qui claque au gré d’un léger vent.
Ce qui se passe en ces mémorables journées est le ciment qui va consolider les liens de notre peuple en éliminant toutes les dissensions et les actes viles des uns et des autres qui le gangrénaient à condition de ne pas se laisser piéger par ceux que nous appelons « LES FORCENÉS DU MAL » qui sont aux abois et qui fomentent toujours en la demeure.

C'est une leçon magistrale d'un peuple digne qui a su demeurer digne malgré tout. C'est une leçon pour tous les lâches qui l'ont abusivement dirigé durant des décennies et qui n'ont pas su respecter sa grandeur et son esprit du sacrifice pour les causes nobles.
Le peuple algérien s'est plié en quatre et a su se taire lorsqu'il fallait se taire. Le voilà maintenant DEBOUT ET FIER. Il demande des comptes à tous ceux qui en ont abusé et qui se crurent DES INTOUCHABLES.

C’est enfin l’air purificateur en Algérie qui envahit l’atmosphère et qui va se répartir dans tous les recoins du pays.
Il faut savoir que l’engagement de tout un chacun est demandé, à n’importe quel niveau de notre société.
Partout, où que l’on soit, un geste exemplaire de notre part, fusse-t-il si petit, est le bienvenu. Faisons-le au nom de l’Algérie! Au nom de l’unité retrouvée !

Sachons aussi que c'est le moment où de jeunes grandes figures, et vous en avez déjà vues, vont faire leur apparition afin de raffermir cette noble Nation que d'aucuns ne voulaient que ternir.
Rejoignez-les !
Encouragez-les !

Appuyez-les !
Faites de votre pays : l’Algérie, un pays honorable à votre mesure.
Nous sommes au temps de LARBI BEN M'HIDI qui nous revient de si loin pour nous réveiller enfin.

Et voilà que je me rappelle sa fameuse citation :
«Mettez la révolution dans la rue, le peuple s'en emparera.»
Je me rappelle aussi les dires de l’un de ses proches qu’il se réunissait à quelques pas d’un poste militaire (du côté du « Bureau Arabe ») et de la P.J. (Police Judiciaire : « dar lassourtiya ») avec feu BOUDHIAF et d'autres, chez sa sœur : notre Chère tante DRIFA, la mère de nos ami(e)s (les Azzouz), dans notre quartier de «DHALAÂ » à Biskra.
J’ai toujours devant mes yeux les trois préfabriqués militaires devant lesquels ils passaient, tout juste à côté, et qui faisaient face à la placette où atterrissait l’hélicoptère de nos malheurs réunis.

Lorsque dans un sursaut de prise de conscience généralisée nos étudiants ont fait corps avec le "HIRAK" afin de lui donner une impulsion plus forte encore, je me suis retrouvé à écrire d'une manière tout à fait machinale: dans l'un de mes slogans (à Facebook):

« IL VAUT MIEUX UNE ANNÉE BLANCHE QU'UNE VIE TOUTE NOIRE. »

Bien sûr, rien ne doit contrecarrer le mouvement estudiantin qui adhère au « HIRAK » ; bien au contraire, l’étudiant ne doit-il pas être partie prenante ? N’est-il donc pas un apprentissage aussi important que de vouloir apprendre à construire une jeunesse, un peuple, une NATION ?
C’est à l’Université de former l’Homme de demain et non pas de le bloquer ou de l’empêcher tout naturellement d’être et d’être aussi engagé pour son pays ainsi que pour toutes les nobles causes.
Nous préférons des étudiants vivants et grouillants, tonitruants et conscients que des étudiants amorphes, veules et indifférents aux soubresauts de leur peuple.
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En principe, la pression doit être maintenue contre ce pouvoir scélérat jusqu’à ce qu’il soit changé de fond en comble. Qu’il parte !
Ne nous a-t-il pas menés tout droit à l’inévitable ruine : ruine des valeurs sous toutes ses formes, qu’elle soit d’ordre humain, social, économique, civilisationnel ou autres, c’est pourquoi aussi il faut libérer nos universitaires dans leurs actions militantes. Que notre jeune étudiant algérien s’engage et apprenne dans la masse.
La rue algérienne est devenue une École aujourd’hui ! L’Algérie a besoin plus que jamais de ses jeunes.
Qu’on les laisse participer à la libération de leur pays, de leur peuple. Qu’ils agissent ! Qu’ils apprennent à agir ! Ne devraient-ils pas eux, les premiers veiller ? Alors qu’ils veillent à moins que, encore, il y ait des êtres qui ne veulent pas que les étudiants veillent !


Hé bien que nos étudiants adhèrent corps et âmes au « HIRAK » et qu’ils donnent des leçons à ciel ouvert au monde entier et, surtout, une leçon à tous ceux qui ont usé et abusé de notre pays et de ses richesses qu’ils ont pillées en leur signifiant haut et fort que le temps « DE LA TRAÎTRISE, DES MAGOUILLES , DES MAGOUILLEURS et DES DINAROSAURES » est révolu. Bel et bien révolu.
Bientôt la 2ème République!


Enfin, ce message s’adresse à notre jeunesse, et même à nous autres grands: à tous ceux et toutes celles qui peuvent encore donner.
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TON FRÈRE ALGERIEN: SAHA FTOURKOUM !

MOHAMED .LAÏD.ATHMANI