mercredi 8 octobre 2008

LES EVENEMENTS D'OCTOBRE 1988 EN ALGERIE ""


« « LES EVENEMENTS D’OCTOBRE 1988 EN ALGERIE » »
Ce que dit l"auteur :
d'"OCTOBRE NOIR" :
M.L.ATHMANI


""LE 5 OCTOBRE 1988
EN ALGERIE FUT LE PLUS GRAND SACRIFICE
DES ENFANTS
POUR LES GRANDS POLTRONS DE LEUR TEMPS.""


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En ce 5 OCTOBRE, je m'incline devant le nombre de jeunes qui sont morts en Algérie lors des événements d'Octobre en 1988 sans savoir pour quel mal qu'ils n'ont pas fait, ce jour-là, ils sont morts.

Je m'incline devant toutes ces âmes à peine venues au monde qui ont payé pour les poltrons de leur temps.

Je m'incline et crie tout haut ce que, il y a 20 ans, on ne m'avait pas, Chez MOI, permis de CRIER et d'ÉCRIRE.
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Quelques Poèmes extraits de : "" OCTOBRE NOIR "" .

"" L'ANARCHIE "

Quand l’ivraie
Envahit le blé

Quand la gangrène
S’impose en Reine

Quand les malfaiteurs
Deviennent Rois

Quand une société de parvenus
Dédaigneuse
Nargue le pauvre ahuri

Quand la vie
Devient amère

Quand le mal
Empire

Quand l’ingratitude
Est déclarée

Quand la glèbe
Meurt de soif

Quand l’amour
Déserte les cœurs

Quand les braves
Sont indexés

Quand la vérité
Est prise en chasse
Et que le mensonge
Occupe la place

Quand le Mal
Ecrase le Bien
Et que la Haine
Galope les rues

C’est le règne du désordre
C’est le Peuple qui gronde
C’est la colère générale
C’est aussi la vindicte

C’EST l’ANARCHIE !
Tout court.


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“” J’AI VU “”
En cet “OCTOBRE NOIR”
J’ai vu Ma Mère pleurer
J’ai vu Mes Frères pleurer
J’ai vu Mes Soeurs pleurer
Convenez que c’est amer
Et très dur à avaler
Je ne pus me contenir
Je voulus crier Mes Frères
Je voulus pleurer Ma Mère
Je voulus hurler Mes Soeurs
Mais
On m’empêcha de crier
On m’empêcha de pleurer
Et je ne pus hurler
Je me débattis
Tel un déchaîné
Je ne pus rien faire
Je ne pus rien dire
Je me suis évanoui.
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« « TENSION » »

Je n’ai plus le cœur à parler des Fleurs
Ni des sourires enjôleurs
Je VEILLE
C’est plus que jamais
Le temps de VEILLER.

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« « MES LARMES » »

Pendant toutes ces journées
Dans toutes mes prières
Mon cœur se serrait
Et mes larmes chaudes
Coulaient

Elles coulaient
Pour ma Mère
Elles coulaient
Pour mes Frères
Elles coulaient
Pour l’ALGERIE entière

De mes larmes perlées
Que j’ai enfilées
J’ai fait des colliers
Un collier
Pour ma Mère
Un collier
Pour mes Frères
Un collier
Pour l’ALGERIE entière.

« « A MES GEÔLIERS » »

Au grand jour
Je paraîtrai
Un jour
Et on lira la grandeur de mon amour blessé
Cet amour jaillissant
De mon amour torturé
Gémissant
Fouetté à sang
Par la PERFIDIE d’un Aigri insolent
Cet amour confié sur un si long papier
Que vos mains d’inhumains ont déplié
Puis rapidement replié
Pour ne jamais re-déplier

Cet amour enragé
Que vous avez encagé
C’est MON AMOUR pour Mon Pays
C’est MON AMOUR pour l’ALGERIE
C’est MON AMOUR pour Ma Patrie
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(Dame censure était REINE) .
«Et moi, aujourd’hui, grâce aux Hommes qui m’hébergent : pas pour a formalité, je suis devenu véritablement comme tu le constates, comme tu le vois :
un ROI et , comme il se doit , je fais ce que je veux sous mon toit ! »
dit l’ auteur d’OCTOBRE NOIR .

« « LA MEUTE » »


L’Enfer !
C’est l’Enfer !
« Ezilzel » !
« Ezilzel » de TAHAR OUETTAR !

C’est la ruée !
La ruée !
La meute arrive !
La meure gronde
Tel un torrent impétueux !

Des poltrons vicieux
Attendent le moment
Vicieux
Ils attendent

La meute avance
Vicieux
Ils ont toujours été aux aguets
Ils attendent

La meute avance
Vicieux
Les poltrons s’infiltrèrent
Et
En Lions se déguisèrent


Tous les couteaux furent tirés
Haut la main
Ils sont brandis
La situation s’envenima
C’est l’anonymat

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« « Ô ALGERIE » »

Ô ALGERIE Pays des Braves !
Dis-leur
En cet Historique mois d’ (octobre
Dis-leur !

Dis-leur
Qu’ils se leurrent
Ceux par qui
Dans la houle
Nous allions
Etre précipités
Et devenir leur risée
Dis-leur !

Dis-leur
A ces faux dévots
Du moment
Qui dehors toutes dents
Font du tapage à tous vents
Croyant te porter préjudice
En usant de mille et un artifices
Dis-leur !
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« « LES SIRENES » »

OCTOBRE…OCTOBRE…OCTOBRE…OCTOBRE…OCTOBRE…OCTOBRE…OCTOBRE…

De tous les coins
Les sirènes ont mugi
Ce jour-là
Elles se plaisent à mugir
Elles attisent le feu
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Extraits de: ""OCTOBRE NOIR ""
de: Mohamed Laïd ATHMANI / " LA PENSEE UNIVERSELLE »
1988/1990

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